Almeneches, petit village normand, a vu naitre un inventeur prolifique et genial: PERREAUX Louis-guillaume 1816.1889 et un poete créateur du Bibliobus VENDEL Henri 1892.1949.....
N°153(Voir les pages:1à6-11à16-31à33-72à74-98à117-123à132-146à152)
Nous savons que la Chapelle Sainte-Opportune d'Almenèches fut inaugurée le 16 avril 1871, que sa construction fut érigée essentiellement par la volonté de l'abbé Durand, curé d'Almenèches. Ce dernier fit appel à son collègue de Médavy, l'abbé Touroude comme le récit trouvé dans le "Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne" de 1900 le démontre:
Les connaissances variées de M. l'abbé Touroude lui permettaient de tenter avec succès les voies les plus diverses. Un prêtre de son voisinage M. l'abbé Durand, curé d'Almenèches, avait entrepris d'élever sur le lieu consacré par un miracle de Sainte Opportune, le Pré-Salé, un oratoire qui rappelât la mémoire de l'illustrée vierge. Il mit à profit le savoir pratique et les goûts artistiques de M. Touroude qui fit le plan et le devis, surveilla l'exécution des travaux, et doit être regardé comme l'architecte de cet élégant édifice, reproduction fidèle du style du XIIIe siècle.
N°152 (Voir les pages:1à6-11à16-31à33-72à74-98à117-123à132-146à151) Voici donc la suite de la lecture de Paul Harel: Chez cette fille des princes d'Exmes, austère et toute en Dieu, survivait le goût des générosités folles, et les religieuses, devant les aumônes de Madame l'abbesse, se risquaient parfois à d'humbles remontrances auxquelles le Ciel répondait toujours par l'un de ces miracles qui confondent la sagesse humaine. Sainte Opportune, d'après les hagiographes, ne mangeait que du pain d'orge; les mercredis et vendredis, elle ne prenait aucune nourriture; le dimanche elle acceptait quelques petits poissons, afin d'honorer le jour du Seigneur. C'est ce jour-là que j'aurais choisi pour l'aller voir, si j'avais été l'un des trouvères de ces temps reculés. Avec les poissons, je suis convaincu qu'en septembre elle m'eût fait la surprise d'un petit vin local et d'un perdreau. Pélerin poussiéreux ou mouillé, j'aurais dit: "Madame l'Abbesse, j'arrive du château-fort où vous êtes née, vos parents m'ont chargé de mille tendresses pour vous, et, dans la colonie qui s'abrite sous le donjon de Monsieur votre père beaucoup de simples gens continuent de vous regretter: il me faudra plus d'une semaine pour vous faire toutes leurs commissions, après quoi d'Almenèches à Sées, où votre bon frère, Mgr saint Godegrand, m'a fort aimablement convié."
Voilà donc un autre récit élogieux sur Sainte Opportune... et il y en a d'autres....
N°151 (Voir les pages:1à6-11à16-31à33-72à74-98à117-123à132-146à150) D'abord quelques mots sur cet Ornais, poète et romancier, Paul Harel 1854-1927, né et décédé à Echauffour, membre de la Société Historique et archéologique de l'Orne. C'est d'ailleurs sur la revue de 1921, de cette société, que nous avons trouvé ce qui suit : LECTURE DE M. Paul HAREL . - Mesdames, Messieurs, Dans le savant ouvrage qu'il vient de publier sur les Origines de la Normandie, notre confrère, M. du Motey, dit que saint Evroul fonda le monastère d'Ouche vers 560 et qu'il mourut en 596. Saint Evroul est donc un homme, un grand homme du VIe siècle. Après avoir, dans cette sauvage et hargneuse forêt d'Ouche, converti des brigands dont il fit d'excellents moines, Evroul étendit sa main prodigieuse du côté d'Echauffour et jusqu'au coeur même de l'Hiesmois, où il fonda quinze prieurés. Le plus humble d'entre eux, le Monasteriolum d'Almenèches, devait s'imposer à la mémoire des hommes par l'éclat, jamais éteint, de la sainteté féminine. C'est au "petit monastère" d'Almenèches qu'Opportune, fille des Comtes d'Exmes, féodaux de race royale, vint au VIIIe siècle, gracieuse et jeune, ensevelir sa beauté. Au bout de quelques années,elle devint Abbesse du Monasteriolum, à la supplication obstinée et par le vote unanime des religieuses. Au sentiment de Dom Quéranger, sainte Opportune est " la plus grande figure de moniale qui ait paru dans les Gaules." Voilà un témoignage.
Voilà le début du récit.... la suite et fin au prochain numéro !!!.... pour les croyants comme pour les non-croyants...
N°150(Voir les pages:1à6-11à16-31à33-72à74-98à117-123à132-146à149) Dans le "RAPPORT présenté au Conseil Général par M.DE FERRON Préfet de l'Orne" de la session ordinaire d'avril 1879, nous avons trouvé ce qui suit:
Almenèches. - Construction d'un presbytère. Population : 787 habitants. Le budget se solde par un excédent de ......... 536fr.63 La commune est grevée de 10 centimes de 1877 à 1882, de 10 centimes de 1882 à 1883, et de 5 centimes en 1884. Le devis des travaux à exécuter s'élève à. 21.456 fr. 08 La commune contribuera à la dépense pour une somme de ............................................. 15.456 fr. 08 au moyen d'une imposition de 5 centimes seulement pour 8.220 et 7.236 fr de ressources propres à la commune. ___________ Déficit ........................................................ 6.000 fr Secours proposé ......................................... 6.000 fr.
Ainsi fut fait et regardez ci-dessus le résultat...
N° 149 (Voir les pages:1à6-11à16-31à33-72à74-98à117-123à132-146à148) Nous avons lu dans le "Rapport du Préfet et Procès-verbaux des séances" ce qui suit de la session ordinaire d'avril 1893 :
Voici le résumé des observations qu'a révélé l'Inspection des Archives communales depuis le mois d'août 1891. Almenèches.- De tous les fonds que j'ai visités, le plus remarquable, tant par son importance que par l'excellente conservation des documents, est celui d'Almenèches. Les registres de l'Etat-Civil de St-Pierre d'Almenèches ont été conservés depuis 1578; les titres de la Confrérie de la Charité, remontent à 1630. Les registres de l'état-civil de l'ancienne commune de St-Hippolyte, réunie à Almenèches, datent de 1647; les comptes du trésor de l'église à 1778. Tous les documents composant les archives d'Almenèches, sont parfaitement classés, et chaque dossier est muni de sa lettre de série. Les registres des délibérations des assemblées municipales commencent en 1788.
Voilà un très bon rapport sur les administrations anciennes d'Almenèches.... Et avis aux chercheurs....
N° 148 (Voir les pages : 1à6-11à16-31à33-72à74-98à117-123à132-146à147) Ce ne sont que des voeux, émis lors de la session ordinaire d'avril 1891, dans le "RAPPORT DU PREFET":
Suivant le voeu émis par le Conseil général dans sa session d'avril dernier, des proposiutions ont été soumises à l'Administration en vue de convertir en un service en voiture le service à pied du transport des dépêches entre Mortrée et les gares d'Almenèches et de Surdon. Cette modification devant entraîner un surcroît de dépense, il est à craindre qu'il ne soit pas possible de la réaliser dès maintenant; mais la question ne sera pas perdue de vue et rien ne sera négligé pour qu'elle reçoive une suite favorable dans un avenir aussi rapproché que possible.
Quand ce voeu se réalisera-t-il ?.... L'argent est toujours là pour nous conduire dans nos actions !!!
N° 147 (Voir les pages: 1à6-11à16-31à33-72à74-98à117-132à132-146) Préoccupation de sécurité en 1890: mise en oeuvre de parapets ou garde-corps. Dans la session d'avril 1890, le "RAPPORT DU PREFET" nous fournit les renseignements suivants: Etablissement d'un garde-corps sur le ponceau de Querpont. Le ponceau établi au lieu dit "le Querpont", dans le bourg d'Almenèches, pour le passage du chemin de grande communication n°16, est dépourvu de parapets ou garde-corps. Par sa situation, dans le bourg d'Almenèches, à proximité des deux maisons d'école, ce ponceau constitue ainsi un danger permanent, d'autant plus que la chaussée du chemin est, en cet endroit, élevée de plus de 2 mètres au-dessus du ruisseau. D'accord avec le service vicinal, j'estime qu'il y a lieu de faire établir, sans retard, un garde-corps en fer sur les têtes et sur les murs en retour du dit ponceau. J'ai l'honneur de vous soumettre le devis des travaux à exécuter à cet effet, devis s'élevant à 550 francs, et de vous proposer l'inscription d'un crédit d'égale somme au budget rectificatif de 1890. Voilà une réalisation bien utile de 1890...
N°146(voir les pages:1à6-11à16-31à33-72à74-98à117-123à132) Comme encore aujourd'hui, notre église a eu besoin de soins, de réparations, .... Ainsi, dans la session ordinaire d'août 1888, le "RAPPORT DU PREFET" nous indique ce qui suit : Demande de secours pour la réparation de l'église d'Almenèches. Des travaux de consolidation ont été reconnus indispensables à l'église d'Almenèches par M. l'architecte du département. Le conseil municipal et le conseil de fabrique ont adopté un projet s'élevant à... 10.013,06 Le conseil de fabrique a pris l'engagement, au nom de la fabrique, de contribuer à la dépense jusqu'à concurrence de ..... 3.500 Le conseil municipal a voté pour le même objet une imposition extraordinaire de 20 centimes à percevoir en 1889 qui produira .... 2.656 6156 Il reste à combler un déficit de ..................................................3857 La commune sollicite un secours d'égale somme. Le budget d'Almenèches pour l'exercice courant présente un excédent de recettes de 1.436 francs. D'autre part, à partir de 1889, la commune ne sera grevée d'aucune imposition extraordinaire. Le contingent communal, dans la dépense de restauration de l'église, semble donc pouvoir être augmenté sans inconvénients, et j'estime qu'il y a lieu de proposer en faveur de la commune d'Almenèches une allocation de 2.000 francs. Cette restauration se fit donc en 1889.
