lundi 15 septembre 2008

Autres inventions de Louis-Guillaume PERREAUX

19 (Voir les N° 7 - 10 - 18 ) Très belle machine à diviser fabriquée par Perreaux visible au musée du Lycée Louis le Grand à Paris ....

En 1843, c'est la machine à diviser la ligne droite et la ligne circulaire: invention qui lui donna de grandes satisfactions et tous les succès et objet qu'il perfectionnera sans cesse; invention remarquée de Jules Verne puisque ce dernier en parle au début de son livre: Robur le Conquérant... Nous remarquons que , pour ces premières inventions, Perreaux ne déposa pas de Brevet... jeunesse - ignorance,....????....

En 1846, c'est la Machine à diviser universelle: un brevet est déposé à l'INPI le 26 janvier 1846... sous le n° 2889 ...
La même année, un compte-rendu de l'Académie des Sciences nous dit:
"...MECANIQUE - Machine à diviser la ligne droite et la ligne circulaire par M. Perreaux. (Commissaires: MM. Arago, Robinet, Regnault.) La machine qui, comme le titre l'indique, sert à diviser la ligne droite et la ligne circulaire, peut également être employée à tailler des roues dentées.... "
En 1856,un autre compte-rendu de la même académie: "... M. Perreaux prie l'Académie de vouloir bien faire examiner par une commission une machine à diviser qu'i lui présente. Cette machine destinée à l'Institut de Florence, et qui réunit toutes les conditions voulues pour le pointillage des disques, la fente des engrenages et la division des instruments astronomiques, est renvoyée à l'examen d'une commission composée de MM. Despretz, Morin, Combes " ...
De fait, cette invention fut sans doute la grande réussite de sa vie et il y fit continuellement des améliorations: PERREAUX présenta ses machine à diviser dans beaucoup d'expositions nationales et universelles: Londres 1851 - Paris 1855 - Londres 1862 - Paris 1867 - Vienne 1873 - Philadelphie 1876 - Paris 1878: à cette dernière dans le groupeI, Classe 15, nous avons lu à ce sujet: ...." il est juste de mentionner aussi les différents modèles exposés par M. Perreaux (de l'Oise)- ici petite erreur: il signait souvent Perreaux (de l'Orne) - pour diviser la ligne droite, qui présentent quelques dispositifs nouveaux, spécialement dans lecompteur adapté au tracelet" ....

En 1846, c'est aussi une application d'un courant de vapeur à la soufflerie au moyen d'un appareil dit " Soufflet- Vapeur".... Un brevet à l'INPI est déposé le 25 juin 1846 sous le n° 3762 sous le nom de Perreaux mais aussi d'un certain Delcourt André.... Voici quelques mots, expressions..., recueillis dans ce brevet: "... destiné à remplacer toute espèce de soufflets ou de machines soufflantes... Le soufflet- Vapeur est d'une simplicité remarquable et présente de grands avantages. Il est susceptible de recevoir les plus nombreuses applications pour remplacer toute espèce de soufflets et machines soufflantes. Il se compose d'un récipient avec soupape de sûreté au besoin et d'un tube courbe et fixé à sa partie supérieure... "

alifer61