vendredi 20 novembre 2009

PERREAUX L.G : sa canne-fusil...

Cliquez sur ce dessin de la canne-fusil de Perreaux rapporté par Jean Rey.
95 : (Voir les n° 7 . 10 . 18 à 30 . 35 à 64 . 68 à 71 . 92 à 94 .

J'ai trouvé dans le site Gallica de la Bibliothèque Nationale de Paris un livre de Jean Rey: " Histoire Scientifique de l'année 1888" édité en 1889 (Perreaux mourut cette année-là). Il y raconte l'histoire de la canne-fusil de Perreaux... Il nous dit que le grand-père de Perreaux était médecin ! son père fonda un atelier où se fabriquaient des rouets à broches pour filatures diverses et cordages fins...
"C'est dans l'atelier de ce père toujours occupé à chercher quelque invention, que l'ingénieur Perreaux passa ses premières années....... N'est-ce pas à ce père qu'il doit toutes ses inventions?.... On raconte que Vaucanson construisit dans sa jeunesse une horloge en bois qui marquait exactement les heures. Le jeune Perreaux, imitant son illustre devancier fabriqua un fusil sous forme de canne-jonc. Cette canne-jonc prenait, par son ingénieuse disposition, la forme d'un fusil ordinaire; en s'allongeant pour démasquer le mécanisme, elle formait une crosse articulée permettant d'épauler. Dans l'intérieur, se trouvaient les amorces et six charges parfaitement divisées; comme les révolvers ou les fusils à répétition, dont on fait aujourd'hui si grand cas, ellepouvait lancer successivement six projectiles. On pouvait indifféremment charger cette arme par la culasse ou le haut de l'âme. Le mécanisme de la batterie se composait d'un chien à oreilles articulées, d'une détente se repliant sur elle-même et des six charges réunies. Lorsque la crosse était redressée, tout ce mécanisme disparaissait et faisait place à une canne ordinaire. Comme on le pense bien, cette invention d'un enfant ne passa pas inaperçue. Elle fit du bruit dans son temps. Les journaux la célébrèrent en langage dithyrambique. Des ingénieurs, des mécaniciens vinrent l'admirer.... . ...., la Chambre des Députés lui vota en 1836, grâce à la bienveillance de ses protecteurs, une bourse à l'Ecole théorique et pratique de Châlons...."
On fit, dès l'année suivante, en 1837, appliquer aux fusils de guerre le système d'amorces !!!!!

Alifer61